Mes Mains

Mes Mains sur la Courbe d'un Sein
Voudraient caresser l'Espoir tendre
Dont le Ciel ne m'a pas muni.

Mes Mains te cherchent, ma Splendide,
Parmi les Franges du Coussin
Que tes Cheveux semblent répandre.

Mes Mains se crispent au Déni
Et dans une Prière avide
Se tendent vers l'Esprit malsain.

Mes Mains, mes Mains faites pour prendre,
Pour se saisir de l'Infini,
Mes Mains n'accrochent que le vide.

{Finalement, l'octosyllabe est bien meilleur pour cette forme}

Comments

[Nhand]

Très intéressante que cette nouvelle forme fixe de poésie, qui me semble également plus fuide en octosyllabes...Allez ! Je m'en vais tenter le quatril moi aussi !!!NH

[Darius Hyperion]

Un deuxième disciple !
Et bien, comme Saint-Pierre Carré, propagez la bonne parole !

Cordialement

[Pierre Caré]

Oui, j'avais remarqué.Mais ne faut-il pas ajouter que chaque tercet doit se suffire à lui-même ? C'est en tout cas valable pour vos trois quatrils.

[Darius Hyperion]

Par définition, une strophe (quel que soit son nombre de vers) se suffit à elle-même.
La strophe est au vers ce que le paragraphe est à la prose.
Pas d'enjambement ou de rejet interstrophique.

[Pierre Caré]

Bonjour,Effectivement, cette forme courte me semble particulièrement convenir à des sujets légers et l'octosyllabe ajoute à cette légèreté.Je crois que je vais essayer ce quatril... s'il est exempt de droits de créateur !

[Darius Hyperion]

Déjà un adepte !
Et bien bonne chance, répandez la bonne nouvelle : le quatril est né !
Si vous en publiez un sur le net, pourrai-je en avoir la primeur ?

Cordialement

PS la recette
Vous prenez un quatrain sur quatre rimes ABCD (en respectant l'alternance des genres)
Vous le multipliez par trois ABCD ABCD ABCD
Et vous répartissez en tercets ABC DAB CDA BCD