Vale
Je la laisse partir, ma belle Flamme rousse,
Vers le Pays d'Empire où mon Nom capital
Ne brillera jamais plus qu'un faible Métal
Par cette autre Antarès que l'Horizon repousse.
À moi, Dame, trois Mots ! Mon Âme s'éclabousse
De Formule sacrée, Hommage et Piédestal,
Délire au Mode nu qu'un Poing monumental
Vient heurter au Granit du Réel qui l'émousse.
Et j'ai les Yeux d'un Chat dans un Phare la Nuit,
Qui semble fasciné tout autant qu'il s'enfuit
Et brûle en sa Rétine une Tâche vermeille.
Alors volez, mes Vers, portez-lui Souffle court
- Ou perdez pour toujours - cet Aveu qui sommeille
Comme un Dragon de Feu sur mon Cœur morne et lourd.
Vers le Pays d'Empire où mon Nom capital
Ne brillera jamais plus qu'un faible Métal
Par cette autre Antarès que l'Horizon repousse.
À moi, Dame, trois Mots ! Mon Âme s'éclabousse
De Formule sacrée, Hommage et Piédestal,
Délire au Mode nu qu'un Poing monumental
Vient heurter au Granit du Réel qui l'émousse.
Et j'ai les Yeux d'un Chat dans un Phare la Nuit,
Qui semble fasciné tout autant qu'il s'enfuit
Et brûle en sa Rétine une Tâche vermeille.
Alors volez, mes Vers, portez-lui Souffle court
- Ou perdez pour toujours - cet Aveu qui sommeille
Comme un Dragon de Feu sur mon Cœur morne et lourd.
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